Le 20 avril 1890, la ville d’Atchoupa, située à proximité de Porto-Novo, est devenue le théâtre d’une bataille mémorable lors de la première guerre du Dahomey. Cet affrontement, qui oppose les forces françaises, sénégalaises et portonoviennes à l’armée du roi Béhanzin, reste gravé dans la mémoire collective comme un symbole de résistance et de bravoure. Il est essentiel de rappeler l’importance de cette bataille dans l’histoire de Porto-Novo et du Dahomey.
A l’époque, le Dahomey, dirigé par le roi Béhanzin, était confronté à une pression coloniale croissante. Après la bataille de Cotonou, Béhanzin, déterminé à défendre son royaume, planifie une attaque audacieuse contre les forces françaises basées à Porto-Novo. Cependant, avant de pouvoir franchir les lignes françaises, il doit d’abord briser le verrou militaire établi par les troupes de Toffa Ier et les forces coloniales.
Le combat d’Atchoupa s’est engagé alors que les troupes de Béhanzin, estimées à 9 000 hommes, tentaient de contourner les forces françaises de 350 soldats commandées par le colonel Terrillon. Malgré leur infériorité numérique, les forces françaises, alliées à 500 guerriers du roi Toffa, se sont battues avec acharnement. Les récits de l’époque décrivent des combats âpres, où la bravoure des guerriers du Dahomey a été mise à l’épreuve. Selon les témoignages, bien que les forces de Béhanzin aient subi de lourdes pertes, leur détermination à défendre leur terre a marqué les esprits.
Le combat d’Atchoupa ne représente pas seulement une victoire ou une défaite militaire, mais incarne également la lutte pour la souveraineté et l’identité. À travers cette bataille, les guerriers du Dahomey ont démontré une résistance farouche face à la colonisation. L’importance de cet événement historique ne doit pas être sous-estimée ; il est crucial de promouvoir un récit national qui célèbre l’héroïsme de ceux qui ont combattu pour leur terre.
