Le dernier conseil des ministres, tenu le mercredi 23 avril 2025, a révélé des avancées significatives dans la lutte contre l’ulcère de Buruli au Bénin. Selon le rapport présenté, le nombre de cas d’ulcération de jambes, maladie tropicale endémique, a connu une diminution impressionnante, passant de 312 cas en 2016 à seulement 119 en 2024. Cette baisse de 62% est le fruit des efforts déployés en matière de détection précoce et de traitement.
Malgré ces progrès, le gouvernement a exprimé des préoccupations face à l’émergence de nouveaux cas d’ulcérations dans certaines régions du pays. Il a été constaté que certains patients hésitent à se rendre aux soins, souvent en raison de croyances selon lesquelles leurs lésions auraient une origine occulte. Cette situation peut entraîner des complications graves, rendant une intervention rapide et efficace d’autant plus cruciale.
En réponse à cette problématique, le Conseil des ministres a chargé le ministre de la Santé de renforcer les campagnes de communication et d’intervention précoce. L’implication des relais communautaires est jugée essentielle pour sensibiliser la population à l’importance de consulter rapidement en cas de plaie ou d’ulcération. De plus, le Conseil a souligné l’importance d’un engagement continu des professionnels de santé dans le traitement des maladies cutanées, afin d’assurer une prise en charge adéquate des patients.
