Une délégation gouvernementale, conduite par les Ministres de l’Intérieur, de la Santé et des Affaires sociales, a visité ce mardi le Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) pour s’enquérir des victimes d’une explosion survenue à Ayélawadjè, le samedi 10 janvier 2025. Cette tragédie a conduit à des pertes en vies humaines et a gravement affecté de nombreuses familles.
Lors de cette visite, les ministres Alassane SEIDOU, Benjamin HOUNKPATIN et Véronique TOGNIFODÉ ont fait le point sur les mesures prises par le Gouvernement pour faire face à cette situation d’urgence. Ils ont souligné les efforts déployés pour sécuriser le périmètre de l’incident, prévenir les cas d’intoxication massive et assurer une prise en charge sanitaire et sociale adéquate des victimes.
Le Ministre de la Santé a indiqué que, sur les 150 patients admis, plus de deux tiers ont déjà été libérés. Cependant, il a déploré la perte de deux vies et a signalé que quatre autres patients se trouvent dans un état critique. « La majorité des patients sont des enfants, et nous continuons à surveiller leur état de santé », a-t-il ajouté, tout en lançant un appel à la population pour qu’elle se rende dans les centres de santé en cas de symptômes inquiétants.
Le Ministre de l’Intérieur a également exprimé sa préoccupation concernant la sécurité publique. Il a appelé les citoyens à signaler toute situation d’entreposage sauvage de produits chimiques ou inflammables, en soulignant l’importance de la prévention. « Nous avons mis en place une ligne d’urgence, le 166, pour permettre à chacun de signaler ces situations », a-t-il précisé.
Enfin, la Ministre des Affaires sociales a rassuré que tous les soins de santé fournis aux victimes sont totalement gratuits, grâce aux efforts de l’État. Des équipes d’actions sociales ont été déployées pour soutenir les familles touchées sur le plan psychologique, témoignant ainsi de la solidarité gouvernementale face à ce drame.
