Politique & Société

Dandi Gnamou et l’opérationnalisation de la Haute Cour de Justice : vers une justice plus fonctionnelle

Le lundi 22 juillet dernier, la deuxième session administrative de la Haute cour de Justice a été marquée par des discussions intenses sur l’opérationnalisation juridictionnelle de l’institution, sous la présidence de Dandi Gnamou.

Cette session, tenue au siège de la Haute cour à Porto-Novo, a réuni juges, membres du ministère public, de la Chambre d’instruction et du greffe. Dans son discours inaugural, Dandi Gnamou a souligné l’importance cruciale de rendre fonctionnelle la Haute cour de Justice, qui n’a encore jugé aucun accusé depuis sa création en raison du cadre juridique actuel.

Elle a appelé à une vision stratégique globale basée sur les résultats du diagnostic de l’institution, insistant sur la nécessité de moderniser son fonctionnement et d’améliorer son image. Le rapport diagnostic et la vision stratégique ont été au cœur des débats de cette session, suivant une première réunion le 3 mai dernier où la singularité de la mission de la Haute cour et l’impératif d’opérationnalisation juridictionnelle avaient été constatés.

Dandi Gnamou a réaffirmé son engagement pour une « impunité zéro » des gouvernants publics, soulignant l’importance de sanctionner les fautes dans un État de droit. La présidente a également abordé la question du privilège de juridiction pour les gouvernants, tout en mettant en garde contre son utilisation abusive pour éviter l’imputabilité et l’impunité. Cette session administrative a été conforme aux dispositions du règlement intérieur de la Haute cour de Justice, visant à fournir un cadre d’échanges et de décision sur les questions cruciales pour le fonctionnement institutionnel.

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