Le Tribunal de première instance de Dassa-Zoumè a lancé un appel pressant aux familles des défunts pour retirer les corps abandonnés à la morgue de l’Hôpital de zone de Dassa-Glazoué. Dans un communiqué publié ce jour, les autorités judiciaires ont signalé que plusieurs dépouilles reposent dans l’établissement depuis des mois, voire des années, perturbant ainsi le fonctionnement normal de la morgue.
Les familles des défunts, ainsi que les unités de police judiciaire ayant déposé ces corps, ont jusqu’au 20 mai 2025 à 10 heures pour les identifier et procéder à leur retrait. À défaut, les services compétents organiseront une inhumation collective. Cette situation soulève des inquiétudes non seulement pour le respect dû aux défunts, mais aussi pour la gestion des infrastructures de santé.
Le communiqué fait état de plusieurs corps non identifiés, majoritairement des hommes, qui ont été déposés par les forces de l’ordre de localités telles que Kilibo, Amangassa, Paouignan et Dassa-Zoumè. Ces dépôts sont souvent le résultat d’accidents de la route ou de circonstances encore floues. En outre, trois corps, déposés entre février et mars 2025 par des particuliers, ont été identifiés : Bokofagla Parfait, Edikou Hélène et Kakpo Louise.
Les autorités de Dassa-Zoumè insistent sur l’importance de mobiliser la communauté pour garantir un traitement respectueux des dépouilles. La situation actuelle met en lumière la nécessité d’une meilleure sensibilisation sur les procédures à suivre en cas de décès et l’importance du lien familial dans la prise en charge des corps.