Dans le cadre d’une initiative ambitieuse visant à améliorer la sécurité des patients, l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS) du Bénin annonce l’organisation d’un atelier de formation des formateurs nationaux, qui se tiendra à Cotonou du 29 au 31 janvier 2025. Cet évènement, en partenariat avec le Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Cotonou, souligne un engagement collectif à renforcer les standards de sécurité au sein du système de santé béninois.
Lors d’une conférence de presse tenue hier, Dr Lucien DOSSOU-GBÉTÉ, président de l’ARS, a exposé les intentions derrière cet atelier. Il a précisé que cette formation vise à transmettre aux professionnels de la santé des compétences essentielles pour garantir la sécurité des patients. « Il est crucial d’améliorer la qualité des soins au Bénin, et cela passe inévitablement par la formation continue de nos formateurs nationaux, » a-t-il déclaré. Les experts de l’OMS ont renforcé ce message en soulignant que la sécurité des patients est une dimension incontournable pour garantir des services de santé de qualité
Le Dr Kouamé Jean KONAN, Représentant résident de l’OMS au Bénin, a salué les initiatives prises par l’ARS en faveur de la sécurité des patients. « Bien que ce défi soit majeur en Afrique, le Bénin se distingue par son leadership et son investissement dans les ressources nécessaires pour faire face à cette problématique, » a-t-il commenté. En soutenant cette formation, l’OMS réaffirme son rôle essentiel en tant que partenaire pour l’amélioration des soins de santé dans le pays.
Cette formation des formateurs nationaux ne se limite pas à une série de sessions de sensibilisation ; elle marque un tournant décisif pour la sécurité des patients au Bénin. Elle témoigne d’une volonté politique forte d’instaurer un cadre rigoureux dans le domaine des soins de santé.
Les trois jours de formation s’annoncent comme une occasion cruciale pour établir des synergies entre les différents acteurs du système de santé, tous engagés à réduire les risques de préjudices liés aux soins médicaux. « Le défi est immense, mais avec cette initiative, nous posons les premières pierres d’un avenir où la sécurité des patients sera placée au centre des préoccupations sanitaires nationales, » ont conclu les intervenants.